Bonjour, je suis Sophie ou ‘Dreamy’ sur internet depuis plus de vingt ans. Je suis illustratrice et dessinatrice de bandes dessinées à mon compte basée à Paris. Voici quelques informations pour mieux comprendre mon parcours et mes influences…

Génération Club Dorothée
Je suis autodidacte et j’apprends à dessiner seule en recopiant mes mangas préférés !
Comme beaucoup d’enfants, je passe mon temps à dessiner. Dessiner ma famille, mes histoires, le monde qui m’entoure… Mais c’est vraiment les anime japonais à la télévision qui sont un véritable déclic et qui transforment ce passe-temps en véritable passion : vous l’avez compris, j’ai grandi avec le Club Dorothée !
Commence alors une nouvelle obsession : reproduire le style manga que je trouve magnifique et qui ne ressemble à rien d’autre ! Sailor Moon, Ranma 1/2, Jeanne et Serge, Dragon Ball Z, Fly… J’enregistre tous les épisodes possibles avec mon magnétoscope, je mets une image sur ‘pause’ et je m’entraine à recopier par-dessus une feuille à même l’écran cathodique.
Ecole d’art à Paris
Je découvre que dessiner est un métier !
Ma passion pour le dessin m’accompagne tout au long de mes études. Je dessine partout, sur mes cahiers de cours, pendant les récrés, les heures de permanence… Je commence mes premiers strips en mettant en scène mes camarades de classe, les anecdotes du quotidien. Puis je me renseigne pour mon avenir et j’apprends que le dessin, c’est un métier.
Après un bac littéraire, j’entre à E-art Sup Paris et je fais 5 ans d’études en art multimédia. Mon but est de travailler dans le jeu vidéo mais à l’époque, ce n’est pas encore très développé alors je me dirige vers l’animation 2D/3D.


Début de carrière
D’intermittente du spectacle à dessinatrice de bandes dessinées
Après mon master et un diplôme ‘Responsable de la création’ en 2008, je commence à travailler dans des studios d’animation et TV en tant que dessinatrice et graphiste : Samson et Néon sur France 3, Une Minute Avant sur Canal+, Le Grand Bêtisier sur TMC…
Mais une aventure imprévue me tombe dessus : mon amie Nathalie Nguyen, finaliste à l’émission MasterChef saison 2, me propose de mettre en images ses recettes de cuisine : c’est la naissance du Nathalie Cookbook et de ma carrière en tant qu’auteure de BD.
Ma vie au Japon
Ma deuxième maison…
En parallèle, j’ai l’opportunité de partir vivre 2 ans au Japon, le pays qui m’a tant inspirée pour devenir artiste. Je fais les démarches pour un visa Vacances Travail et je pars un an à Tokyo en 2012. Je raconte mes aventures sur mon blog Nani Nani, ce qui me permet de rencontrer sur place les Issekinicho, Jordy Meow, Tev d’Ici Japon ainsi que toute la blogosphère francophone de l’époque.
En 2015, je pars une seconde année, dans la campagne du Kansai cette fois, pour apprendre mieux la langue. Un peu frustrée de ma première expérience où la barrière de la langue m’a limitée au quotidien, je demande un visa étudiant. Deux années fantastiques et riches en souvenirs et en émotions, au bout desquelles j’arrive à un constat : j’aime le Japon mais je ne veux pas y vivre. Mal du pays, difficulté à m’intégrer, monde du travail infernal… Je rentre en France.


Dessinatrice des Pierres du Cauchemar
Fière de faire partie de cette saga best-seller !
Après mon retour à Paris, je me re consacre à la bande dessinée. Jusque là, j’avais participé à deux collectifs, Kokekokko! et Disquettes, ainsi qu’un webcomic au Japon qui s’appelle Fifi No Reshipi (Les Recettes de Fifi). Je suis contactée par les éditions Glénat pour entreprendre Les Pierres du Cauchemar avec les youtubers Sora et Dooms au scénario.
Dans cette BD pensée en 5 tomes, le duo d’amis se mettent eux-mêmes en scène et commence alors une épopée à travers les mondes parallèles : réseaux sociaux, pirates, zombies… C’est l’occasion de revisiter chaque univers populaire, le but étant d’arriver à rentrer à la maison ! Un succès commercial qui s’élève à plus de 150 mille ventes !
Et enfin, professeure de dessin…
Le plaisir de transmettre et d’aider les autres à s’améliorer
Pour finir, j’aimerais vous parler de ce métier formidable que j’ai la chance de pratiquer depuis 2020. A la sortie du COVID, j’ai cette envie particulière de tester de nouvelles choses et on me donne ma chance en tant qu’intervenante en école d’art supérieure : c’est une nouvelle vocation.
D’année en année, on me confie de plus en plus de matières : rough, dessin d’observation, visual design, character design, concept art… J’interviens dans des filières comme le jeu vidéo, l’animation, la publicité, et je fais également des ateliers découverte ou manga. Je trouve à présent un véritable équilibre moral et financier entre la BD et les cours, les deux se complétant à merveille.


