Question de timing

Question de timing

 

Ben je t’en pense que… l‘univers s’est ligué contre moi pour que je ne parte jamais au Japon ! J’ai préparé ce voyage depuis des mois pour partir au printemps, et puis une semaine avant mon départ : tremblement de terre, tsunami et centrale nucléaire, vous le savez bien sûr. Et puis j’ai repris doucement ma vie parisienne en attendant d’acheter mes nouveaux billets d’avion. Chose que j’étais en train de faire car je m’étais bien remotivée dernièrement, des projets plein la tête pour le blog, des partenariats intéressants, et puis surtout, je vis sur mes économies donc plus j’attends et plus ce sera dur pour moi au Japon.

Alors je ne sais pas pourquoi mon agence est fermée cette semaine, mais en tout cas, j’ai reçu pas moins de deux (peut-être même trois) propositions de travail ! Pas des trucs longs (jamais dans ce milieu de toute façon), un livre pour enfants à coloriser (ça je peux le faire depuis n’importe où à la limite), un ancien projet qui était en stand by avec un client mais qui va peut-être se faire finalement (ça aussi je peux le faire du moment que j’ai un ordinateur) et par contre, mon ancien patron m’a rappelée pour une nouvelle prod, et ce serait de mai à octobre. J’ai rendez-vous la semaine prochaine pour en reparler ensemble.

 

Donc bon… Que penser de tout ça… Mes proches, et surtout ma famille, sont fous de joie. Mes lecteurs seront très déçus. Je suis moi-même la première triste de reporter mon voyage ENCORE une fois. Mais en y réfléchissant, je vois plus de côtés positifs que de négatifs. Premièrement ça me ferait plus d’argent bien sûr. Deuxièmement, je vais accumuler assez d’heures pour toucher un chômage (dont je pourrais bénéficier une fois de retour en France et ça c’est énorme).  Et puis ceux qui me connaissent savent à quel point c’est difficile de trouver du travail dans mon domaine et à quel point j’ai galéré l’année dernière, aujourd’hui devoir refuser ces offres paraîtrait insensé (surtout que bon, ça va sur le CV et le book après).

Enfin voilà, je n’ai pas encore dit oui à ces propositions, j’en saurais plus la semaine prochaine. Il y a aussi une partie de moi qui a peur que les gens arrêtent de me lire car je ne vais plus au Japon ou qui attendront la fin de l’année quand j’irai (ce que j’espère, je n’abandonne absolument pas ce projet !). Mais il faut que je pense à moi d’abord, la vie est imprévisible, j’aurais dû être au Japon en ce moment, à regarder les dernières fleurs de cerisiers tomber. Sachez quoi que je fasse que je continuerai à dessiner mes aventures. Si je pars à la fin de l’année, je profiterai de ce temps pour vous parler de mes anciens voyages, j’ai encore plein de choses à vous raconter ! Donc j’espère que vous serez là pour les lire.

 

A suivre…

 

Remuer le couteau dans la plaie

Remuer le couteau dans la plaie

Remuer le couteau dans la plaie

 

Aaah François, petit malin va ! ^_^

 

Pour les gens qui veulent en savoir plus sur le 花見 hanami – le truc trop bien qui se passe pendant la plus belle période de l’année au Japon c’est-à-dire en ce moment et qu’il ne faut surtout pas louper et que je suis justement en train de louper – je vous conseille de lire le dernier article du très bon blog de François Delbrayelle à ce sujet, il vous en parlera mieux que moi. J’ai notamment appris qu’on pouvait faire 花見 hanami ailleurs qu’au Japon (en même temps, il suffit d’avoir un cerisier, un carré d’herbe et une bonne bouteille :D)

Si vous avez des bonnes adresses pour faire 花見 hanami en France, n’hésitez pas à les communiquer.

 

Verdict…

Verdict...

Voilà j’ai officiellement annulé mon vol aujourd’hui…  Cathay Pacific a enfin délivré une procédure concernant les vols vers le Japon en ce moment, ils m’ont proposé deux choix : soit je pars le 21 mars mais je change la destination (en restant dans le même ordre de prix hein, je pense pas que j’aurais pu aller en Australie ^^) OU BIEN je garde la destination mais je change la date. J’ai bien sûr opté pour le second choix, le truc c’est que je devais leur donner la nouvelle date tout de suite, et encore une fois, il fallait rester dans les mêmes tarifs, ce qui m’imposait de partir en avril, mai ou alors septembre.

Finalement, ma mère (qui était avec moi) a négocié un long moment avec le patron, avec un don que seuls les Chinois possèdent et a réussi à me faire faire un avoir !! Du coup, je peux partir quand je veux ^^ Plus de pression ni d’inquiétude, je vais attendre que la situation au Japon s’arrange avant de décider quand y aller et où (je peux décider de descendre à Osaka puis remonter sur Tokyo, en faisant quelques visites sur le passage bien sûr ! C’est une alternative qui ne me déplairait pas).